La convention collective de l’automobile

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En France, toutes les entreprises qui dépendent de leurs secteurs d’activité s’appuient sur des conventions collectives. L’industrie automobile ne fait pas exception. En fait, toutes les principales activités visant à attirer les entreprises du secteur automobile et leurs services reposent sur la convention collective automobile, également appelées convention collective des services de l’automobile.

Qu’est-ce qu’on entend par convention collective automobile ?

La convention collective automobile (n° 3034) stipule les relations de travail entre les acteurs au service automobile. Les règles liées à la vie interne de l’entreprise sont au centre de l’objet de l’accord. Cela implique également la relation avec la direction et les employeurs. Ses applications sont diverses, notamment liées à :

  • l’entretien mécanique/carrosserie automobile ;
  • à l’entretien et la vente de véhicules ;
  • stations-service, etc.

La convention s’applique également à la formation des conducteurs. Elle concerne également tous les types de métiers liés à l’industrie automobile. Les domaines touchés comprennent la vente au détail de carburant et les ventes de pièces automobiles. Le champ d’application de la convention couvre l’ensemble de l’aire métropolitaine. Plusieurs employeurs et syndicats de salariés ont participé à la signature de l’accord :

  • le Syndicat national des voyageurs ;
  • la Fédération générale de la métallurgie ;
  • le Syndicat national des électriciens automobiles, etc.

Comprendre la convention collective automobile est important pour les gens qui travaillent dans ce secteur. Il fournit des informations sur les bases du travail dans l’industrie automobile.

Quels sont les principes de base de la convention collective automobile ?

Comme dans toute convention collective, la convention collective automobile comprend un certain nombre de règles auxquelles tous les acteurs sont tenus de se conformer.

La période d’essai

Dans la convention collective automobile, une période d’essai plus courte est prévue pour les salariés, ce qui est plus avantageux. En effet, la période d’essai varie en fonction de la classification dans la convention collective automobile :

  • ouvriers et salariés : 2 mois ;
  • agents de maitrise : 3 mois ;
  • cadres : 4 mois.

La rémunération

Les employeurs sont libres de prélever des impôts sur les salaires des employés. Cependant, s’il s’avère que ces montants sont plus avantageux, il doit se conformer à la loi ou au montant minimum du contrat. En général, la rémunération est déterminée en fonction du niveau des salariés dans la convention collective automobile. Dans cette dernière, la prime d’ancienneté varie selon l’échelon et la classification du salarié.

L’arrêt maladie

Pendant les congés de maladie, la convention collective des services automobile prévoit des conditions plus favorables que la loi. En effet, les salariés bénéficient d’un maintien de salaire dès 1 an d’ancienneté. Dans la convention collective de l’automobile, s’il y a congé de maladie, il n’y a aucune disposition pour les carences. En d’autres termes, les salariés peuvent percevoir une indemnité dès le premier jour d’arrêt de travail.

La démission

Dans la convention collective automobile, en cas de démission, le délai de préavis varie selon le type de salarié. Par exemple, les ouvriers et les employés à l’échelon 1 et 2 ont droit à un préavis de 2 semaines tandis que les cadres ont droit à 3 mois de préavis.

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